Un chantier qui progresse
Depuis le début du mois de février, un petit clavier électronique est placé dans la nef. Il est relié à un automate posé sur le vrai clavier de l'orgue : lorsqu'on joue sur le clavier électornique posé sur les bancs de la nef, le robot enfonce les touches à la console. L'harmoniste peut ainsi entendre l'orgue comme l'entendent les fidèles, depuis leurs bancs.
Les trois mille tuyaux sont réglés un par un. Pour ceux de la façade par exemple, il faut recouper les bouches pour les agrandir et permettre aux tuyaux de chanter plus amplement, selon leur réglage de 1875.
A la mi-février il y a désormais plus d'une dizaine de jeux qui comencent à chanter dans l'orgue. Ils font encore l'objet de délicats réglages, pour s'harmoniser les uns avec les autres, du grave à l'aigu du clavier, au fur et à mesure que de nouveaux registres les rejoingnent. Le Bourdon et la Flûte 4 ont retrouvé leur place au Positif. Au clavier de Grand Orgue, les fonds 16,8 4 sont en place. On travaille à la Grosse tierce, à la Sesquialtera et au Cornet. Au récit le remontage des fonds a commencé.
Petit à petit les dizaines de tuyaux prennent place sur les sommiers. Au sommet de certains sont placées de petites bagues métalliques: elle permettent de les accorder en coulissant vers le haut ou le bas, sans forcer sur le métal. Pour d'autres, le haut du tuyau est fermé par une calotte métallique, qu'il faut souder soigneusement.