Second concert inaugural très réussi!

Dimanche 16 juin le second concert inaugural a, de nouveau, fait pratiquement le plein de l'église (800 personnes environ). 

En introduction, le grand écran disposé dans le choeur a permis de suivre une rétrospective des travaux au travers de dizaines de photos retraçant les difféntes strates du chantier, sur site et en atelier. Certaines photos de l'état "avant/après" étaient particulièrement parlantes. Elles étaient commentées par les facteurs d'orgues François Uys et Frédéric Brethes (de l'atelier Pellerin & Uys), ainsi que par Françoise Martin Moro.

 

Puis à 16h30 débuta le concert donné par Ghislain Leroy, organiste de la cathédrale de Lille et Romain Leleu, grand nom de la trompette. La suite en Ré de J. Clarcke ouvvrait le concert avec legèreté, suivie d'un vivifiant concerto BWV 972 de Vivaldi Bach, qui permettait d'apprécier la virtuosité hors norme de Romain Leleu. Puis Ghislain Leroy nous offrit une version dynamique de la Passacaille et Fugue de J.S Bach.  Originale , la "Tanz Fantaisie" de Thierry Escaich fit sonner l'orgue de manière littéralement inouïe. La trompette chanta de manière remarquablement veloutée  dans les Trois pièces de Jean MIchel Damase. L'ouverture de l'Oratorio Paulus de Felix Mendelssohn, transcrite pour orgue, fut une véritable révélation : oeuvre peu connue d'un tout jeune compositeur déjà au sommet de son art, traduite avec vigueur par Ghislain Leroy. 

Puis l'émouvante mélodie "mon coeur s'ouvre à ta voix" de l'opéra Samson et Dalila de Camille Saint-Saëns emporta l'adhésion d'un public déjà conquis. Le concert se termina par un allegro du concerto pour trompette d'Amilchare Ponchielli , mettant en valeur , s'il en était besoin, la technique époustouflante du trompettiste. Devant les applaudissements nourris du public conquis, le duo offrit en bis un beau duo de d'Edward Elgar, Nimrod,  joué au bugle.

Les auditeurs apprécièrent aussi les présentations faites au micro , tant par Ghislain Leroy que par Romain Leleu, qui savent parler de leur art avec simplicité.

Signalons aussi que le fidèle mélomane qui fut victime d'un malaise est parfaitement rétabli (simple malaise vagal)